Bonjour,
Lorsque l’on rentre dans une démarche allant vers le minimalisme et le zéro déchet, on essaie de consommer seulement ce dont on a besoin.
Les publicités que nous recevons dans nos boîtes aux lettres, nous incitent à consommer des denrées que nous n’aurions pas achetées, grâce à des offres alléchantes “3 pour le prix de 2”, “un acheté, le deuxième à moitié prix” etc …
Comme je vous l’ai expliqué dans un précédent article, Comment faire facilement des économies dans son budget alimentaire, l’idéal c’est d’avoir le moins de stocks possibles et de faire ses menus à la semaine en faisant ses courses en fonctions de ses menus.
Le mieux est donc de ne pas être tenté par des publicités.
Pour ce faire, j’ai installé un autocollant “stop pub” sur ma boite aux lettres(à demander à la mairie) et me suis désinscrite de toutes les newsletters sur internet ou texto.
Maintenant je n’achète que ce dont j’ai besoin et de préférence d’occasion.
Revenons sur la publicité de nos boîtes aux lettres.
Ces publicités, en plus de nous inciter à acheter ont aussi un énorme impact écologique.
Le saviez-vous?
- 27 kg de prospectus et publicités sont distribués par seconde en France.
- Chaque jour on coupe un nombre impressionnant d’arbres dans le but de produire des feuilles de papier.
- On estime qu’avec un arbre moyen on peut produire près de 8500 feuilles.
- Un arbre mature moyen produit chaque année près de 120 kg d’oxygène à partir de CO2.
- Il élimine en un an le carbone équivalent à ce que produit une automobile qui roule pendant environ 42 000 kilomètres.
D’où viennent ces prospectus ?
Les enseignes de la grande distribution, du bricolage/jardinage et de l’ameublement cumulent à eux seuls 69 % des publicités distribuées, loin devant les marques de mode, de Hifi ou de sport.
Les groupes Carrefour, Leclerc et Système U sont les champions des déchets.
Au-delà de la gêne occasionnée par le particulier, cette pollution a un coût économique et écologique.
Les annonceurs français dépensent 2,9 milliards d’euros chaque année en prospectus publicitaires, « répercutés sur le prix de vente des produits ».
Certes, ce report sur le consommateur aurait également lieu dans le cas de publicités sur Internet ou à la télévision.
Mais une fois jetés, les prospectus publicitaires occasionnent également un coût pour être traités.
Si les producteurs financent, dans le cadre du principe pollueur-payeur, le traitement de leurs déchets, les ménages y participent également, à hauteur de 230 millions d’euros par an pour les papiers, via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
La pollution est également environnementale car seul 49 % du papier est recyclé en France, le reste étant jeté dans des poubelles à ordures ménagères.
J’ai installé un “stop pub” sur ma boîte aux lettres il a quelques mois déjà et j’ai la chance que les distributeurs de publicité en tiennent compte.
Je reçois encore des publicités mais seulement nominatives. Je vais d’ailleurs contacter ces entreprises prochainement pour ne plus recevoir leurs catalogues.
Ces quelques publicités ou catalogues que je reçois encore, je les donne à mon beau frère pour son école qui a un contrat avec GDE, une entreprise de Nantes qui reprend entre 70 et 90 euros la tonne de papier selon le prix du papier.
Où alors je fais de magnifiques colliers en perles de papier
Si vous aussi vous voulez arrêter de recevoir des publicités dans vos boîtes aux lettres, rendez-vous dans votre mairie et demandez lui un autocollant “stop pub” et voyez avec vos écoles pour faire un contrat avec une entreprise qui collecte les publicités.
Autant que leur recyclage serve à quelque chose.
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